Les communes de la Meurthe…(1853)

Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département…. Volume 2 / par Henri Lepage (1853)


VILLE-AU-VAL: Le 22 juin 1526, Jean de Ligniville vend à Jean de Saulx les droits qu’il pouvait avoir à “Ville en Vaux Sainte-Marie“, avec toutes les dépendances et appartenances, en haute, moyenne, basse et foncière justice.

Le 20 aout 1605, le duc Charles III céde, à titre d’échange, à la dame de Sernay, les sujets et droits de retenue qu’il avait à Ville-au-Val.

On lit dans l’Etat du temporel des paroisses (1709):

La paroisse de Ville-au-Val est des diocèse et officialité de Metz, archiprêtré de Mousson.

Il y a deux annexes, Landremont et  Villers-le-Prud’homme, où le curé est obligé de biner de quinzaine à autre alternativement.

De la paroisse dépend aussi le village de Bezaumont. L’église est assez éloignée du village.

La seigneurie, en toute haute, moyenne et basse justice, appartient à la comtesse de Malle, qui crée des officiers pour l’exercice de la justice,

 lesquels connaissent des causes en première instance; les appels se portent au bailliage de Pont-à-Mousson.

La communauté est composée de 50 ménages, y compris six veuves, cinq exempts et quelques réfugiés qui n’ont pas de résidence fixe.

En 1759, on y comptait 45 familles.

 

 

Le patronage de la cure appartenait autrefois à l’abbesse de Saint-Maur de Verdun, ainsi que le prouve un titre de 1683;

à présent il est au seigneur. (Il résulte d’un procès verbal de visite de la paroisse de Ville-au-Val, en 1750, que l’église était ruinée et interdite depuis 25 ans,

et que le service se faisait dans la chapelle castrale.

Il y avait, dans la paroisse, une confrérie trés ancienne, sou sle titre de la Conception de la Sainte Vierge.)

Il y a plusieurs héritages qui doivent à la communauté des redevances annuelles consistant en 17 bichets de blé et environ deux hottes de vin,

 lesquels se paient, savoir: le vin au pressoir aux vendanges et le grain à Paques; on le convertit en pain qui se distribue au seigneur,

au curé et aux habitants.

 

 

Il y a, dans le château, une chapelle sous l’invocation de saint Georges, fondée par les seigneurs du lieu, lesquels s’en sont réservé le patronage.

(Le 15 décembre 1597, Claude de Sernay, seigneur de Ville, Lixières, Val-Sainte-Marie, etc…, conseiller d’Etat et cahmbellan du duc de Lorraine, et Ermes de Saulx,

sa femme, avaient fondé une messe à dire chaque semaine dans la chapelle de ce château; fondation autorisée par l’évéché de Metz, le 28 décembre de la même année. En 1614, André des Porcelets de Maillane, seigneur de Veille-au-Val, et Elisabeth de Sernay, son épouse, augmentèrent cette fondation de deux messes par semaine, l’une le mardi, en l’honneur de saint Nicolas, l’autre le samedi, en l’honneur de la sainte Vierge. D’autres titres, relatifs à la même chapelle, font voir qu’en 1718, la seigneurie de Ville-au-Val appartenait à Jean-Claude Lopez de Gallo, et en 1741, à Philippe-Bernard-Charles-Théodore Raugrave de Salm.

 

 

Le château de Ville-au-Val est aujourd’hui la propriété de M. le marquis de Frégéville.

Ville-au-Val a été érigé en succursale en 1802, avec Landremont pour annexe. Patron, saint Pierre-ès-liens.

SOURCE

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