En 1836
En 1836:
Population:
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Année | Habitants |
1710 | 49 |
1773 | 32 |
1802 | 285 |
1822 | 294 |
1836 | 363 |
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(75 feux et 62 habitations)
Terre:
651 hect. dont 375 en labours, 129 en bois, 89 en prés, 30 en vignes dont les produits sont fort médiocres, et 24 hect. non imposable.
Moulin à grains
Ville-au-Val est un village situé au pied d’un coteau fort élevé, prés de la Moselle, et dans une petite plaine traversée par la Natagne; à 10 Km au Sud Est de Pont à Mousson (chef-lieu du canton), et a 22 Km au Nord de Nancy (chef-lieu de l’arrondissement).
Le village se nommait autrefois:
Villare-ad-Vallem-Sanctae-Mariae → Ville-au-Val-de-Sainte-Marie (Ville en Vaux de Sainte Marie).
Il appartenait au diocèse de Verdun, au domaine temporel des évêques de cette ville, et se trouvait enclavé dans la prévôté de Dieulouard (Dieu-le-Ward), dans la terre du Barrois. Rentré ensuite dans le duché de Lorraine, il fut réuni au bailliage de Pont-à-Mousson, généralités et parlement de Nancy, avec les coutumes dites de Saint-Mihiel, et la paroisse fut comprise dans le diocèse de Metz, archiprêtré de Mousson.
Ville-au-Val avait encore un seigneur particulier qui avait droit de haute justice et qui habitait un vaste château avec pont-levis, créneaux, murs épais et parc bien entretenu.
Dans le dernier siècle, la terre de Ville-au-Val appartenait au baron de Perville (Fregeville?).
Aujourd’hui, on voit, prés du village, au milieu de quelques habitations, un beau château, d’une architecture plus moderne et plus élégante. C’est là que le vaillant comte de Bourcier, général de cavalerie, était venu abriter les dernières années de sa glorieuse carrière.
Le territoire de Ville-au-Val est traversé par une des branches de la grande voie romaine qui allait de Strasbourg à Metz et à Scarpone. Elle est aujourd’hui connue sous le nom de chemin Saulnaire ou de chaussée Brunehaut.
En 1760, on découvrit, en creusant à peu de profondeur, dans les vignes de la cure, près de l’église de Ville-au-Val, un petit groupe en bronze qui représentait Cupidon tenant la main de sa mère de sa main droite, et de l’autre lui pressant le sein.”
Sources:
Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe (1836) par l’abbé E.Grosse